Hervé Sixte-Bourbon, d’origine bretonne et basque est né en 1963 à Paris. Après de nombreux séjours à travers l’Europe au gré des différentes affectations professionnelles de son père, peintre, sculpteur et restaurateur d’œuvres d’art et lorsque ce dernier obtient un prix de Rome, il emménage à la Villa Médicis où il va grandir. Dans une Rome en pleine ébullition, il forge son sens esthétique en côtoyant les artistes qui fréquentent la Villa Médicis comme Fellini, Zurlini ou encore Pasolini et surtout Balthus, qui en est alors le directeur. L’un des seuls admis dans l’atelier de Balthus, enfant-félin, il y apprend à dessiner. Après 10 ans, devant rentrer à Paris, il change radicalement de voie et s’engage dans l’armée sur les conseils du poète Michel Leiris qui l’initie à la poésie. Officier « baroudeur » il ne cessera jamais d’écrire, trouvant dans la poésie et dans l’art en général un exutoire salvateur à la violence de la guerre et du monde. C’est retiré loin du tumulte parisien qu’il se consacre désormais à sa femme Agnès et à sa famille, tout en écrivant, dessinant, peignant et sculptant… En un mot, en cultivant son jardin, lui qui se définit comme un « marin-bêcheur ». Plusieurs de ses textes sont parus dans la revue Les Hommes sans Epaules.
A lire : Le Bleu Parfum des Pôles (éditions Librairie-Galerie Racine, 2001), Une Prose Visage (éditions Librairie-Galerie Racine, 2014).